dimanche 25 septembre 2011

The East India Company

The East India Company

Il y a quelques semaines, j'ai reçu un courriel d'une adresse inconnue que j'ai failli jeter sans même le lire. Il faudrait que j'arrête de me méfier des courriels étrangers puisque, selon mes dernières expériences, il s'agit souvent d'opportunités intéressantes! Cette fois-ci, c'était une invitation à une dégustation de thé à la East India Company, qui souhaitait faire parler de ses produits dans les blogs francophones de Londres. Je n'en avais jamais entendu parler mais après une rapide recherche dans Google, j'en ai conclu que c'était une entreprise respectable* où je pouvais aller sans crainte. J'ai aussi commencé à me poser toutes sortes de questions éthiques, mais mes amis blogueurs d'expérience m'ont rapidement rassurée et je me suis présentée à la dégustation avec un esprit ouvert et la conscience tranquille (et avec Vanessa et Max en renfort) (oui, je suis la dernière à faire mon article, et de loin).

The East India Company

Je dois admettre que leur unique boutique à Londres, où avait lieu la dégustation, est un peu intimidante: l'équivalent dans le monde du thé de ces boutiques de designers de mode où l'espace est vide sauf pour quelques vêtements qu'on n'ose pas toucher, et où les vendeurs vous lancent des regards noirs derrière leur comptoir parce que la valeur de tout ce que vous portez n'équivaut même pas à une paire de bobettes dans leur boutique... Enfin, je m'égare. Malgré la marmelade à £18.95 les 227g (à cause des flocons d'or qu'elle contient, voyons), les employés de la East India Company étaient chaleureux et ouverts, prêts à répondre à toutes nos questions. Ils nous ont d'abord servi un Trade Roots (thé vert au gingembre, sucre de canne et rhum brun) pour délier les langues et faire connaissance, puis nous avons convergé vers le comptoir pour la dégustation proprement dite.

The Tea Master

Le Tea Master Lalith Lenadora nous a d'abord servi un thé blanc, le Silver Cloud, en nous expliquant quelle quantité de thé faire infuser, combien de temps et à quelle température. Fait intéressant: il n'a été produit que quelques kilos de ce thé durant l'année, dont la East India Company possède l'exclusivité. Il se vend donc à prix d'or mais on peut faire au moins deux tasses (deux infusions successives) avec seulement une cuillère à thé, ce qui le rend finalement assez rentable! Nous avons ensuite goûté à un thé vert, le Long Jing, qui avait un goût assez prononcé mais pas du tout amer comme peut souvent l'être le thé vert mal infusé. Le secret: utiliser peu de thé et ne pas le laisser tremper trop longtemps, ni dans une eau trop chaude. Les Chinois infusent le thé vert jusqu'à 5 ou 6 fois de suite, et contrairement à la croyance populaire il devient meilleur avec chaque infusion, et ne perd pas de ses propriétés antioxydantes. Le dernier thé était le Staunton Earl Grey, un thé noir bien sûr, et de loin mon préféré. J'adore le Earl Grey au départ, mais la East India Company détient une recette spéciale contenant de l'huile de bergamote et de fleur d'oranger qui en rend la saveur encore plus riche, exotique et complexe. Seul bémol de cette dégustation: le thé nous était servi dans de petits verres de plastique, pas très pratiques ni confortables quand ils ramollissent au contact du thé chaud...

The East India Company

Pour finir la soirée, on nous a servi un second cocktail appelé Polo Punch et contenant un thé blanc aromatisé aux fruits tropicaux, du champagne et un cordial à l'hibiscus. Tout en grignotant quelques bouchées salées et sucrées, nous avons discuté avec les autres blogueurs et les organisateurs et fureté dans les recoins de la boutique. Je n'ai rien acheté, mais je saurai où aller pour mes cadeaux de Noël!

* Fait intéressant, la East India Company a en fait été fondée dans les années 1600, ce qui en fait la plus vieille entreprise du Royaume-Uni. On lui doit les toutes premières importations de thé en Angleterre et la création de cette tradition si populaire aujourd'hui. La compagnie a dû fermer à un moment au 19e siècle mais a rouvert ses portes récemment, et essaie depuis de reprendre le contact avec ses importantes racines dans le monde du thé.

Mise à jour: On m'avise que les dégustations se font maintenant dans des tasses de porcelaine, comme il se doit!

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lundi 19 septembre 2011

Un mariage en Touraine ::: A wedding in Touraine

La bague

Il y a bientôt deux ans, je prenais la décision définitive de partir à Londres pour essayer une autre vie, pour voir. Il y a un an et des poussières, je rencontrais Béa et Christophe pour la première fois, quelques jours après mon arrivée à Londres, grâce à Julia qui nous a présentés par blogs interposés. À un moment en février ou en mars, ils m'annonçaient qu'ils étaient fiancés et en avril, je prenais part à l'enterrement de vie de jeune fille de Béa. Il y a un peu plus d'une semaine, j'ai eu le grand bonheur de participer à leur mariage (sortez les violons).

La mariée
Béa

Je n'aime pas parler de mon «ancienne» et de ma «nouvelle» vie, je suis toujours moi et ce que j'étais avant de partir fait partie de ce que je suis devenue aujourd'hui. Par contre, il y a des moments où le contraste entre le «avant» et le «après» est si vif que je ne peux m'empêcher de me demander ce que je serais devenue si j'avais fait d'autres choix... Pour moi, c'était complètement surréaliste de me retrouver au fin fond de la Touraine, dans un domaine magnifique où je n'aurais jamais mis les pieds autrement, entourée de gens drôles, gentils et généreux que je n'aurais jamais rencontrés si je n'avais pas décidé, un jour, que tiens, ce serait bien de vivre à l'étranger, non?

Domaine de la Bergerie, Braye-sur-Maulne

Bref, ce weekend était comme une bulle en-dehors de ma vie, un moment pour être heureuse, détendue, au chaud et au soleil. Il faut dire que la semaine avant de partir, même si (ou puisque) elle comptait seulement quatre jours, a été particulièrement folle, avec une journée de travail de douze heures et deux grosses présentations, des soirées occupées à essayer de voir un peu mon frérot en visite, et à travers tout ça des préparatifs pour le mariage et du magasinage effréné pour essayer de tout rassembler à temps! J'ai fini par tout faire et j'ai encore failli manquer mon Eurostar, mais je suis partie de justesse et à partir de là, tout s'est bien déroulé... Un saut de puce à Paris pour rencontrer mon chauffeur et mes compagnons de voyage, puis en route vers Tours, ou plus précisément Braye-sur-Maulne, avec tous les ingrédients nécessaires pour concocter une sangria qui tabasse (dédicace à Julia)!

Hôtel de Ville de Tours

La fête a commencé en douceur le vendredi soir pour que la mariée (et surtout sa témoin) puisse avoir son «beauty sleep», avec un buffet en plein-air (d'où la sangria) et un atelier de fabrication de pompons géants. Le lendemain matin, après avoir batifolé dans les champs pour accrocher lesdits pompons aux arbres, les dames se sont retirées dans leurs appartements pour se faire une beauté et tout le monde a joyeusement pris la route pour se rendre à la mairie de Tours, pour la partie légale du mariage. Hop, en 15 minutes, c'était réglé, et nous rentrions au Domaine de la Bergerie pour la partie personnelle, émouvante et excitante! (Anecdote: écouter du rap québécois, et pas la top qualité en plus, en voiture entre Tours et Braye-sur-Maulne avec deux Français dans la voiture, ça m'a beaucoup fait rire!)

Le cocktail

En bonne petite Québécoise, les seuls mariages où j'étais allée étaient catholiques, à l'église, avec un prêtre qui raconte n'importe quoi, des moments inconfortables où je ne sais pas si je dois être debout, assise ou à genoux, des chansons avec des mots que je ne connais pas, et une communion à laquelle je ne participe pas. Évidemment, si j'avais été aussi cool que mes amis en catéchèse à l'école primaire, j'aurais su comment faire tout ça, mais je n'étais pas baptisée (je ne le suis toujours pas d'ailleurs, dissipons l'ambiguïté maintenant)! Chez nous, on se marie à l'église, ou pas du tout. Et dans ma famille, c'est indéniablement le «pas du tout» qui règne, donc j'étais curieuse de voir comment ça se passe pour des gens qui veulent se promettre de belles choses mais qui n'ont pas grand chose à foutre de Jésus. Et j'avoue, Béa et Christophe m'ont un peu réconciliée avec le concept! (Et puis j'ai attrapé le bouquet!)

Les mariés

La cérémonie était personnalisée et touchante, détendue, inclusive et remplie de bonheur. J'aime les mariages où on sent que tous les invités sont réellement heureux d'être là, et ne voudraient faire rien d'autre au monde que célébrer l'amour de deux personnes qui leur sont chères (j'espère que vos violons n'étaient pas rangés trop loin). J'avoue avoir quand même versé une petite larme du coin de l'oeil gauche à un moment vers la fin...

Les mariés

Après la cérémonie, ça a commencé à ressembler un peu plus aux mariages que je connais mais avec des vins tourangeaux, un repas délicieux (bio et local) et de la pop française que je ne connaissais pas (heureusement). Le dimanche matin (ou plutôt midi, quand tout le monde a fini par se lever!), nous avons encore mangé, puis chacun a repris la route. Pour moi, c'était le TGV de Tours à Paris, puis l'Eurostar de Paris à Londres, où on gelait évidemment... Quel magnifique weekend, mais quel dur retour à la réalité! Heureusement, dans moins de deux semaines, le soleil de la Provence m'attend...

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mardi 6 septembre 2011

Écosse ::: Scotland

Riverside Museum

C'est un cliché gros comme le bras mais je ne m'en cache pas: j'adore l'Écosse. J'aime les gens, j'aime les villes, j'aime la culture, j'aime les paysages, les montagnes sauvages qui semblent tout juste sorties de la préhistoire... Et en Écosse, j'aime Inverness et les Highlands par-dessus tout, mais ça représente une sortie trop ambitieuse pour un weekend de trois jours. À choisir entre Édimbourg et Glasgow, plus faciles d'accès, j'ai pris sans hésiter la décision controversée de découvrir Glasgow. J'avais déjà visité les deux villes lors de mon tour de l'Angleterre et de l'Écosse en 2008, donc je savais un peu à quoi m'attendre. Nous avions eu un temps pourri à Glasgow et y avions passé à peine une journée, mais j'en avais gardé le souvenir d'une ville dynamique, avec une vie culturelle et artistique vibrante. Édimbourg, c'est bien joli mais c'est plein de touristes, et c'est un peu artificiel et poussiéreux à mon goût. Donc, pour le long weekend de la fin août, plutôt que de me taper un bain de foule à Notting Hill Carnival comme l'an dernier, je suis allée à Glasgow.

Edinburgh

Comme j'ai environ 1% de mon cerveau à consacrer à autre chose que le travail, j'ai un peu gaffé en réservant mes billets de train: j'ai fait ça bien en avance, toute fière d'avoir eu un bon prix, puis deux jours avant le départ j'ai réalisé que j'avais réservé pour le vendredi matin, et non le samedi matin... Je n'avais pas demandé congé, je n'avais nulle part où dormir, donc j'ai appelé la compagnie de train et découvert qu'un nouveau billet me coûterait £80 de plus (sur un aller-retour à £105 initialement, on le sent...). En plus, mon nouveau billet n'était pas direct Londres-Glasgow, mais s'arrêtait à Édimbourg où je devais changer de train. Tant qu'à y être et pour m'auto-justifier un peu, j'en ai profité pour me dégourdir les jambes pendant une heure ou deux, mais j'en ai rapidement eu assez de me faufiler parmi les touristes et leurs valises à roulettes.

Edinburgh

J'ai fini par arriver à Glasgow vers 15h le samedi, et un collègue et ami «natif» y passait aussi le weekend alors il m'a emmenée visiter sa ville. C'est-à-dire, boire un verre au pub! Ou plutôt, boire des verres aux pubs! J'avais aussi envie d'aller faire un tour des Highlands le dimanche, mais je suis arrivée à l'information touristique cinq minutes avant la fermeture et il restait une seule place pour un seul tour, celui du Loch Ness où je n'avais pas envie de retourner. Mon guide émérite et son acolyte m'ont donc suggéré une liste de choses à voir pour meubler ma journée du lendemain, et je dois dire que ma crainte de n'avoir rien à faire pour une journée complète dans Glasgow n'était absolument pas fondée!

Glasgow/Philadelphia

Riverside Museum

Le dimanche, j'ai commencé par déposer mes compagnons de chambre (des copains canadiens Édimbourg-philes) à la gare en faisant un détour par Philadelphie, puis je suis allée prendre le métro. Je ne savais même pas qu'il y avait un métro à Glasgow! Dans toute la gloire de ses 15 stations sur une seule ligne circulaire, il tient plus du train jouet que du moyen de transport... Néanmoins, il m'a rapidement emmenée du centre-ville au West End, où mon itinéraire culturel commençait. Il était relativement tôt alors, en attendant que les commerces s'éveillent, je suis descendue vers la rivière Clyde pour jeter un coup d'oeil au Riverside Museum, pas tant pour le contenu (les moyens de transport, du skateboard à la locomotive) que pour le bâtiment tout neuf conçu par l'architecte superstar Zaha Hadid. Je suis loin d'être une critique architecturale aguerrie mais j'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de magnifique dans le contraste entre ce gigantesque hangar agressif et le paysage industriel décrépit, battu par le vent, près de la rivière aussi grise que le revêtement de tôle. Il semblait bizarrement à sa place.

Glasgow Botanic Gardens

Glasgow Botanic Gardens

Dans le West End, le quartier un peu plus nanti et branché de la ville, les commerces se trouvent principalement sur Byres Road, que j'ai remontée jusqu'au jardin botanique. Et là, bonheur et surprise, l'entrée était gratuite! Il y avait environ cinq autres personnes dans le parc en ce dimanche gris et froid, ce qui m'a permis de visiter les serres à loisir. Pas aussi impressionnantes que celles de Kew Gardens, mais pas loin... J'adore les serres victoriennes! Je suis aussi tombée sur une compétition de bégonias, c'est du sérieux: il y avait des catégories strictes, des premiers, deuxièmes et troisièmes prix, des mentions spéciales, même des rubans et des médailles! Et beaucoup de têtes blanches, il va sans dire... Moi, j'ai trouvé ça génial, mais je suis une grand-mère, tout le monde le sait.

University of Glasgow

Kelvingrove Park

Après avoir bien fait la petite vieille, j'ai fait une cure de jouvence en allant visiter l'université de Glasgow. Le Hunterian Museum était fermé, malheureusement, et je n'ai pas eu la chance d'y retourner le lendemain... Il faudra que j'y aille un jour, ne serait-ce que pour la reconstitution de la maison de Charles Rennie Mackintosh et Margaret MacDonald! C'est à ce moment que mes pieds ont commencé à me poser de sérieux problèmes, alors je suis allée chercher refuge dans Kelvingrove Park. Un grand parc magnifique en plein coeur de la ville, mais il n'a pas été facile d'y trouver un endroit où m'asseoir à l'abri du vent. Congelée mais un peu reposée, j'ai repris mon chemin en travers du parc pour me retrouver dans Park Circus, là où sont les belles maisons (et les belles vues: c'est tout en haut d'une colline!).

Charing Cross

En redescendant de l'autre côté, j'ai regagné le centre-ville et fait un petit détour par la School of Arts (manqué la dernière visite), puis je suis rentrée à l'auberge de jeunesse et je me suis couchée (très) tôt, juste après un coucher de soleil incendiaire. Épuisée mais satisfaite!

Garnet Hill

The Glasgow School of Art

Le lundi, j'avais quelques heures de liberté avant d'aller reprendre mon train, j'ai donc pu retracer mes pas et visiter certains endroits que j'avais manqués la veille. Entre autres, la School of Arts que je voulais absolument voir puisque conçue par Mackintosh, mais accessible seulement en visite guidée (elle est encore utilisée selon sa vocation première). J'ai réussi à me rajouter à un groupe par la peau des fesses (il faut bien que voyager seule ait des avantages!), et j'ai beaucoup aimé la visite. La guide n'était pas des plus savantes; même si l'école regroupe des programmes d'arts visuels, de design et d'architecture, c'est une étudiante en arts qui nous a donné la visite (puisque ce sont eux qui étudient dans le bâtiment en question, je suppose, les autres programmes sont ailleurs). Il me semble qu'un étudiant en architecture aurait été mieux informé quant aux détails de la construction... J'ai tout de même beaucoup apprécié le fait que l'école soit encore aujourd'hui en usage, malgré son statut de bâtiment historique. Elle fait ce pour quoi elle a été conçue, et elle le fait bien.

Robert Burns, George Square

Tant qu'à être dans les arts, j'ai enchaîné avec la GoMA, Gallery of Modern Arts, mais j'ai été déçue: deux ou trois expositions bien maigres, et une boutique sans intérêt... Pas fort pour l'une des plus importantes galeries d'art moderne hors de Londres! J'ai préféré passer du temps avec les pigeons de George Square avant d'aller attendre mon train. Cinq heures plus tard, j'étais de retour à Londres, inspirée et reposée: j'avais oublié ce que c'était de me balader dans une ville de taille normale où les rues ne sont pas bondées en permanence! Et j'ai encore envie d'y retourner...

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samedi 3 septembre 2011

Portsmouth

Gunwharf Quays

Il y a des choses dans la vie qu'on aimerait bien que les gens nous disent avant qu'on agisse plutôt qu'après. Si quelqu'un m'avait dit que Portsmouth ne valait pas le déplacement, je serais probablement allée quand même (tête de cochon, quand tu nous tiens...), mais au moins j'aurais été préparée. Si comme moi vous vous attendez à un charmant petit village de bord de mer avec des bateaux, des plages et de jolies maisons, détrompez-vous. Des bateaux, il y en a, mais ce sont d'énormes navires de guerre, et il y a environ deux mètres carrés de plage (de galets), au pied du mur qui entoure la ville. Et c'est la première fois depuis que je suis ici que l'architecture ne me remplit pas d'émerveillement; je ne sais pas si je suis blasée (est-ce que le Québec va me sembler tout laid?) ou si c'est seulement une question d'attentes.

D-Day Museum

Bref, à mon retour, quand mes collègues m'ont demandé ce que j'avais fait de mon weekend et que j'ai dit que j'avais passé le dimanche à Portsmouth, j'ai eu droit, immanquablement, à une pause («c'est une blague? elle se trompe de mot? je dois rire ou pas?»), puis à un «pourquoi?» rempli de douleur et d'incompréhension. Bon, j'exagère (à peine), mais je vous le dis, moi: si vous cherchez quelque chose à faire par un beau dimanche ensoleillé, n'allez pas à Portsmouth! Surtout si c'est pour faire visiter une parcelle d'Angleterre à une copine (de Vanessa) en voyage; n'empêche qu'elle est la seule à ne pas avoir été déçue!

Portsmouth Historic Dockyard

Ceci étant dit, il n'y a pas que du mauvais: le vent du large fait un bien immense (surtout quand il ne sent pas le poisson échoué ou l'essence de traversier), et il n'a même pas plu! Nous avons marché beaucoup (perdues dans les méandres du littoral irrégulier), mangé de bons fruits de mer dans un restaurant chic pour le lunch, pris du soleil, fait quelques photos... J'ai aussi eu une pensée pour mon grand-père en prenant une pause près du D-Day Museum: Portsmouth a joué un rôle central dans le Débarquement de Normandie. Sa position militaire stratégique et son importante base navale expliquent pourquoi, durant les deux grandes guerres, la ville a autant souffert des bombardements; ceux-ci expliquent à leur tour pourquoi l'architecture n'a rien de bien excitant, puisqu'une grande partie a dû être reconstruite au milieu du XXe siècle.

Clarence Esplanade

Voilà pour la leçon d'histoire, nous attendions qu'il pleuve pour entrer dans le musée mais la pluie n'est jamais venue, alors je n'en sais pas plus. Au fond, la journée était loin d'être un échec, seulement Portsmouth n'était pas ce à quoi je m'attendais; en réalité, peu de choses le sont, ici... Ce qui ne m'empêche pas d'apprendre, des bonnes expériences comme des mauvaises!

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vendredi 2 septembre 2011

Un an plus tard: ce qui va me manquer de Londres ::: One year later: things I will miss from London

Avec mon premier anniversaire londonien derrière la cravate, je me sens d'humeur introspective et légèrement nostalgique, surtout sachant ce qui m'attend pour les prochains mois (j'y reviendrai en temps et lieu). Malgré tous les grands chambardements, la Nouvelle Camille aime toujours autant faire des listes et catégoriser les choses, alors je me fais plaisir pour une petite série! Finissons en beauté...

Ce qui va me manquer de Londres:
  • Le Victoria & Albert Museum
  • Le Design Museum
  • Loop
  • Camellia's Tea House
  • Liberty (comme Holly Golightly dans Breakfast at Tiffany's, parachutez-moi chez Liberty n'importe quand pour me remonter le moral!)
  • Fortnum & Mason
  • Selfridges
  • King's Road
  • Le kiosque de bonbons anglais sur Earlham Street, près de Seven Dials, tenu par le plus sympathique monsieur anglais
  • Borough Market
  • Trafalgar Square (pour les souvenirs et les émotions, je suis prête à braver les touristes)
  • St. James' Park
  • Greenwich
  • Richmond & Kew Gardens
  • Mes gens...

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jeudi 1 septembre 2011

Un an plus tard: ce dont je m'ennuie du Québec ::: One year later: things I miss from Québec

Avec mon premier anniversaire londonien derrière la cravate, je me sens d'humeur introspective et légèrement nostalgique, surtout sachant ce qui m'attend pour les prochains mois (j'y reviendrai en temps et lieu). Malgré tous les grands chambardements, la Nouvelle Camille aime toujours autant faire des listes et catégoriser les choses, alors je me fais plaisir pour une petite série! Allons-y dans le désordre...

Ce dont je m'ennuie du Québec:
  • St-Hubert (tiens, ils ont re-changé les boîtes?)
  • Reconnaître les marques à l'épicerie et à la pharmacie, et savoir où aller/quoi acheter quand je cherche quelque chose de simple et évident
  • L'automne
  • L'hiver
  • Même l'été! (Il n'y a qu'une seule saison ici: le gris)
  • Les chats
  • Mes parents, ma famille, mes amis (êtes vous insultés de venir après St-Hubert et les chats?)
  • Sherbrooke
  • La campagne, la montagne, l'air frais et le ciel bleu
Revenez demain pour la suite: ce qui va me manquer de Londres.

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